Comment partager la joie d'être lorsque tu n'es pas parfaite ?
Je t’invite à fermer la porte de : " tu dois faire ceci, tu dois faire cela pour être ceci cela."
En effet je t’invite à fermer la porte de : » tu dois faire ceci, tu dois faire cela pour être ceci cela. »
Il est temps de lâcher tes protections, de laisser tomber ta vieille armure bien rouillée. Ta rigidité n’a plus lieu d’être.
Dépose les armes, tu n’en as plus besoin !
Il n’y a pas lieu de continuer à lutter. Le temps du repos s’invite à présent tout en douceur.
Sais-tu que tu as le droit de ne pas être parfaite ?
Il y a de la beauté dans l’imperfection.
Je te propose de te déposer dans cet espace de repos, où tu ne te juges plus.
Il est fini le temps où tu dois faire encore et encore et ce n’est jamais suffisant.
À présent, la porte de la douceur te murmure à l’oreille et t’invite à l’ouvrir maintenant.
Pour cela, tu as besoin de découvrir de nouveaux codes.
Il suffit de se laisser épouser par ce mouvement doux et fluide.
Tu réponds souvent : « Mais comment je fais pour lâcher ce qui me colle à la peau «
Alors je te réponds ; abandonne-toi encore et encore !
C’est la rigidité qui finit par te quitter et non ta volonté d’y arriver.
En effet, la résistance n’est plus à l’aise dans ce corps de tendresse, et de mouvement. Elle n’est plus à sa place, elle se dissout lentement en douceur.
Partager la joie d'être !
Un temps d’adaptation peut parfois être nécessaire pour goûter ou pas à ce nouvel état en apparence.
Car au plus profond de soi, quelque chose se souvient de cette senteur angélique.
Petit à petit, tu te détends, tu laisses les résistances se dissoudre comme si tu avais aéré une pièce qui a longtemps été fermée.
Au fur et à mesure, tu te sens complète dans ce nouveau corps, tout devient doux et moelleux.
Un souvenir d’une tendresse déjà connue. Tu te sens comme dans du coton, enveloppée d’un édredon.
Enfin, tu te sens en sécurité dans tes propres bras. Tu deviens cette mère pour toi et tu prends soin de toi.
Tu t’offres tes premiers gestes de tendresse comme si tu étais un nourrisson. Et là tout s’apaise autour de toi comme par enchantement.
Ce qui te terrifiait auparavant devient insignifiant.
Tu oses aimer et te laisser aimer.
Tu as de nouvelles envies de créer, de jouer comme un enfant pour ton plus grand plaisir et tu oses enfin sortir de ta grotte.
Tu ouvres les yeux grands ouverts, tu accueilles simplement la vie et ce qui s’offre à toi.
Abandonne-toi encore et encore !
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