Je vais vous raconter l’histoire d’un homme qui se nomme HALOUM.
Cet homme habitait dans un joli petit village en pleine montagne.
Il menait une existence paisible et tranquille.
Toutefois, il rêvait de voyager à travers le monde, il se disait que s’il avait assez d’argent pour quitter son village natale, il pourrait découvrir le vrai visage du monde, du moins c’est ce qu’il pensait.
A force de travail acharné il a fini par épargner une coquette somme d’argent.
Il a pris contact avec les marchands qui venaient vendre des denrées alimentaires dans son village.
On lui proposa de rejoindre la ville la plus proche pour prendre contact avec les marchands par voie maritime.
Il fit la connaissance du capitaine d’un immense paquebot « Le MONDE LOT » et il réussit à se faire embaucher en tant que cuisinier.
En effet HALOUM était un excellent cuisinier, ce qui était un atout pour trouver du travail.
Il a fini par embarquer dans ce bateau à l’allure gigantesque !
Au début, il était un peu perdu avec tous ces couloirs.
Sachant qu’il n’avait connu que son petit village avec si peu d’habitants, la plupart étaient de sa famille proche.
Dans cet immense bateau, il était comme un poisson rouge dans un océan !
Mais petit à petit, il a fini par se familiariser avec le personnel de cuisine et le reste de l’équipage.
HALOUM était un homme très jovial et généreux, par conséquent ces qualités lui étaient favorables pour créer des liens avec les autres.
Arrivé à destination d’une grande ville, Haloum est convié à quitter le navire pour découvrir ce monde tant recherché.
Dès ses premiers pas sur la terre, il se sentait chez lui et ne tarda pas à faire connaissance avec ce nouveau mode de vie.
Il s’est vite adapté dans ce nouvel environnement.
Il a fait de nombreuses connaissances.
Il a voyagé tout autour du monde avec toujours la même soif de découvrir le monde et s’enrichir pour pouvoir posséder ce qui lui manquait.
Haloum a fini par devenir un brillant homme d’affaires.
Il a commencé à être très débordé et parfois très préoccupé par toutes ses différentes affaires commerciales.
Parfois lorsqu’il lui restait un tout petit de temps, il songeait à son petit village, il était presque nostalgique de ce temps-là.
Mais il se ressaisissait très vite, en se disant Quoi, je suis un homme riche maintenant je peux m’offrir tout ce dont j’ai besoin.
Plus le temps passait, plus Haloum, commençait à éprouver comme un vide.
Alors, il décida de se marier.
Il ne tarda pas à trouver une merveilleuse épouse, une fille de très bonne famille.
Haloum pensait qu’en fondant une famille, ce vide allait finir par disparaître.
Sa charmante épouse donne naissance à deux magnifiques enfants un garçon et une fille, le choix du roi !
Le temps n’a pas réussi à fermer cette plaie, qui a fini par le rendre malade.
Il est allé consulter les plus grands spécialistes du monde et toutes les médecines parallèles en tous genre, hélas le mal dont souffrait Haloum était inconnu aux yeux de tous ces spécialistes.
Haloum a fini par arrêter de chercher.
Il a fini par accepter sa situation.
Il a tout accueillit, les douleurs, les émotions.
Toute la souffrance qui venait s’offrir à lui généreusement.
Il est passé d’un état souffrant à un état dépressif.
Il a été lessivé comme il avait l’habitude de le dire.
Je suis dans cette machine à laver qui ne cesse de changer de programme et qui va finir par m’user à force de me nettoyer.
Que le chemin paraît long pour celui qui cherche et qui ne trouve pas.
Que cherche-t-il au juste, il ne le savait même pas !
Quand commence cette quête ?
Après avoir tout goûté, il se rend compte qu’il lui manquait quelque chose, comme un vide, un goût qu’il n’a encore jamais goûté, mais dont il se souvient par nostalgie.
Après s’être abandonné à la vie en proclamant : OK je m’abandonne à toi, tu es plus forte que moi, prends-moi, j’arrête de lutter, je suis fatigué, fais de moi ce qui te plaira.
: »Je ne veux plus avancer d’un pas »
Haloum a ouvert le verrou de son cœur, il a laissé couler les larmes de la source.
Ses sanglots étaient si abondants qu’il a faillit se noyer dans ses propres larmes.
Tant de chagrins, de non -dits et de souffrances.
Cela lui a demandé bien du courage, de s’abandonner.
Mais quel soulagement !
La vie a fini par lui répondre :
: » Enfin, tu as fini de te battre, tu te rends, tu baisses les armes.
Sois le bienvenue chez toi. Tu es dans ta maison »
Oui tu es revenu dans ton cœur, je t’attendais depuis tout ce temps.
Tu sais que je suis très patiente, je t’ai laissé jouer, te perdre aussi.
Je t’attendais patiemment comme un parent attend son enfant en veillant à distance que tu ne te fasses pas trop mal.
Alors, maintenant célébrons nos retrouvailles, mon enfant.
Il est temps de penser à toi et de te reposer.
Laisse-moi faire, je vais te guider.
Tu peux t’asseoir HALOUM et prendre place dans cet espace du cœur.
Je t’attends depuis très longtemps mon enfant.
Sois seulement toi et gouttons aux joies de cette existence ensemble.
Par Taklit: Texte de sagesse inspirée.