Je suis cette mère
Je suis cette enfant
Je suis toi, tu es moi, et ensemble nous sommes.
Je suis celle qui a oublié le temps.
Je suis celle qui est revenue de la mort pour renaître à la vie, au vivant en soi.
Je suis la vie et la mort.
Je suis le désert et le sable.
Je suis l’oubli de soi et de la lumière.
Je suis la parole juste, la parole perdue.
Je suis celle qui veut bien se souvenir de qui elle est vraiment.
Je suis celle qui ressens qu’il est temps de se souvenir et de se réveiller de sortir de ce profond sommeil.
Je suis la belle au bois vivant, je ressens l’urgence d’un nouvel inspire et d’un nouveau réveil.
Je réponds «OUI» à la vie à l’amour avec un grand «A»
Je suis celle qui croit à l’humanité, à l’amour, à la joie, à la paix.
Je me souviens de toi avec ta robe rouge, de ce collier de perles que tu portais, et de tes mains douces qui me caressaient la joue et séchaient mes larmes en soulevant ta robe rouge sang.
Je voyais tes pieds enfoncés dans le sable, ils étaient vivant, forts et rassurants. Je n’avais peur de rien, je me sentais en sécurité.
Lorsque j’étais en ta compagnie, toi, cette femme sacrée, qui m’a transmis les secrets du voyage, je t’avais fais une promesse, celle de ne jamais oublier d’où je viens et de continuer à marcher sur cette terre quoi qu’il advienne.
J’étais celle qui avait peur de grandir, de souffrir, qui est partie en quittant sa terre natale. J’étais celle qui ne voulait plus se souvenir de cette blessure encore fraîche dissimulée sous ma robe.
Je suis celle qu’on a arraché à ses ancêtres, à sa tribu de l’amour. Je suis celle qu’on a arraché de sa terre, de ses racines chargées de sève, pour venir vivre dans une terre déserte, aride de joie.
Je suis celle qui attend de renaître de ses cendres et fertiliser ce sol sans arbres à racines.
Je suis la gazelle du désert, je suis la princesse des vents et des océans.
Je suis celle qui croit à l’amour de cette humanité.
Je perçois l’amour, je me souviens de sa saveur, de son parfum.
J’ai fais un rêve où tu apparaissais, femme de l’éternité, où tu me demandais de me réveiller et «D’ÊTRE ESPACE.»
Alors, j’ai allumé ce feu. Je le laisse consumer tout ce qui n’est plus utile à son «grandir» et qui empêche la liberté de ce que je suis.
Que ce feu brûle tout ce qui empêche cette enfant de vivre en toute sécurité !
Je me souviens combien la vie peut-être belle, si je veux bien me laisser bercer par ce chant vivant et me détendre dans ses bras.
Je me laisse envahir par cette joie immense sans objet, juste là, par ce qui est présent.
Je veux bien faire confiance à l’autre, à ce que je suis.
Je m’abandonne à cette présence que je suis, je me laisse bercer par cette petite brise printanière et ce chant d’oiseaux.
Je déchire ce voile de l’ignorance, cette peur du jugement et du regard inquisiteur de l’autre.
J’écris enfin ma véritable histoire, celle d’une femme sensible, amusante, drôle, et remplie, de «Joie de vivre»
Je danse, je chante et je me souviens de cette femme que je porte en moi. Je porte à mon tour cette robe rouge à l’intérieur et une robe bleue à l’extérieur, un collier de perle aux «Couleurs de la Joie».
Je danse, cheveux au vents, pieds nus dans la terre et j’écoute le murmure du vent et le bruissement de l’eau de la «source»
Je suis à présent cette oasis d’amour et je déborde d’eau de vie sur mon chemin de renaissance.
Par Taklit «Les Couleurs de La joie»
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