Je suis la mère

Je suis La mère

Je suis la mère de tous les enfants du monde, 

du pauvre, du riche, de l’abandonné, du rejeté, 

du bien heureux, de l’affamé, du révolté.

 

Je suis celle qui pleure, celle qui rit.

 Je suis aussi celle qui se souviens de ton nom.

Je suis la mère de tous les hommes,

 de toutes les femmes, de tous les endormis.

 

Je suis la mère de tous les hommes et des femmes,

 de toutes les couleurs et de nulle part.

Je suis la présence et l’amour. 

 

Je suis la joie retrouvée,

 la joie de vivre simplement.

Je suis cet enfant, je suis cet orphelin,

 aux yeux clairs et sombres.

 

Je suis la tristesse et la colère,

 je suis le beau et le laid réunis en toi,

Je suis ce qui vit en toi, et ce qui meurt en toi.

 

JE SUIS celle et celui qui cherche,

 et je suis celle qui trouve le tout et le rien réunis en toi.

Je te regarde et parfois je me vois dans tes yeux.

 

 Alors je ris, je pensais t’avoir perdu

 et me voilà retrouvée dans tes yeux,

embuées par tes larmes de joie.

 

Je suis aussi dans tes pensée d’oublis.

 Je t’attends patiemment espérant que tu refasses surface,

 que tu sortes de ta bulle de protection de pacotille.

 

J’attends parfois une éternité,

 pour que tu te souviennes de moi

 et que tu regardes dans ma direction.

 

Je marche à tes côtés, mais tu ne me vois pas,

 trop perdu dans tes pensées à longueur de journée 

et le soir, trop fatiguée, tu dors pour récupérer.

 

Quand est-ce que tu vas te retourner pour regarder en toi.

Arrête de me chercher dans tous les coins et les recoins, 

à l’extérieur de toi.

 Je suis à tes côtés, je suis en toi, je suis toi.,

 

alors arrête de me chercher je t’en prie.

Je te fais signe à longueur de journée, 

mais tu es aveuglée par ta propre vision erronée.

 

 Aveuglée par ta soif de savoir encore et encore,

 que tu perds le rythme vivant dansé par la vie.

Regarde, regarde en toi, je suis juste là.

 

Je te demande de suivre le rythme de ta respiration,

 pour me rencontrer dans ce souffle, 

dans ce mouvement vivant et silencieux .

 

Je suis la mère, le silence et la vie,

 calmes-toi et viens respirer en moi.

Je suis cette belle inconnue, je suis l’amour et la vie.

 

Alors tu appelles « mère vient me chercher,

 » j’ai si peur dans le noir « 

Je te réponds :

« mon enfant je ne t’ai jamais quitté du regard,

 je t’ai juste laissé jouer à te faire croire que tu étais perdu.

 

Et tu l’as vraiment réalisé,

 mais maintenant, tu te souviens de ce parfum de rose,

de cet amour unique,

 de ces bras qui se tendent, 

pour te blottir contre mon cœur de mère.

 

Tu peux rentrer à la maison. 

Si tu penses avoir suffisamment joué, je t’attends patiemment.

 

Ensemble nous pourrons nous reposer 

et cesser notre jeu de cache cache,

 pour être enfin visible de tous et de personne.

 

Par Taklit – Les Couleurs de la Joie.