Comme c’est dur d’être à tes côtés.
Je veux toujours être avant ou après.
Mais toi« Patience » tu restes là sans broncher, tranquille à me regarder vaciller à droite à gauche à tâtonner par ci- par là et toi tu restes tranquille, immuable.
Patience : « peux-tu me révéler ton secret, comment fais- tu pour rester là tranquille, quand moi je me morfonds ?
Je te regarde, j’ai l’impression que tu me sondes que tu te moques de moi parfois à me voir courir partout, faire mon marathon pour une seule cause celle d’arrêter le temps.
Patience : « Je te trouve belle, toi qui es si sûre de toi à qui tout vient à point.
Patience tu es si confiante. Tu as compris tant de choses sur le cycle de la vie.
Tu regardes la nature sans inquiétude, tu sais que tout se déroule comme il se doit, parfaitement orchestrée.
Les oiseaux, les arbres et les fleurs ne s’inquiètent pas.
Elles savent ce qu’elles ont à faire d’ailleurs, elles suivent le mouvement de la vie.
Elles sont la vie, cela se fait voilà tout !
Et toi Patience tu me demandes d’attendre, attendre que la fleur éclose pour parfumer le monde de son parfum unique.
Alors, je fais connaissance avec toi patience et enfin je t’accueille dans mon cœur d’enfant et je patiente avec toi au prochain printemps, pour éclore et découvrir ma floraison.
Découvrir mon parfum, ma couleur et me mêler au mouvement pour m’unir avec lui et ne faire qu’un avec cette symphonie, danser, chanter une seule « note », celle de l’amour toujours présent.
Alors, patience et moi sommes devenus « Présence »
La patience a fini d’attendre et m’ouvre la porte pour être » espace ».
Je prends place dans cette précieuse Présence.
A présent, commence une nouvelle danse.
Je vous invite à prendre place dans cette farandole et à vivre votre incarnation terrestre dans cette joie en vous !
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